Docteur en géographie depuis le 26 novembre 2015 !!!
Doctorante en géographie. Sa thèse porte sur le rôle de la culture et du patrimoine dans le renouvellement des villes palestiniennes*. Elle a diffusé des résultats préliminaires de son travail doctoral dans plusieurs communications : « Le jeu d’acteurs dans la patrimonialisation des centres anciens palestiniens » en 2014 lors du séminaire doctoral du LACTH – École nationale supérieure d’ʹarchitecture et de paysage de Lille ; « Stakeholder interactions in the heritage and cultural making of the Palestinian city: between preservation and invention » en 2014 lors du séminaire « Heritage, Culture and Urban renewal. Some cross-cutting issue son Palestinian, Moroccan, Ethiopian and French cities » ; « Les défis d’un développement durable dans les villes palestiniennes », en 2013 lors des secondes journées franco-libanaises : avancées de la recherche et de ses applications, à Dunkerque.
A l’adresse : https://belgeo.revues.org/13392 un article sur la culture et le patrimoine à Ramallah écrit avec ses collègues du laboratoire TVES de Lille I
* »Fabrique patrimoniale, culturelle et touristique dans un espace en tension : le cas des villes palestiniennes » est le nom de sa thèse qu’Anissa présentera le 26 novembre 2015, Jean Paul Chagnolaud sera président du Jury assisté de deux géographes (Maria Gravari Barbas et Anna Madoeuf)
« Ma recherche doctorale soulève l’enjeu politique et territorial de la patrimonialisation dans un espace en tension. A travers la confrontation d’expériences entre trois villes palestiniennes (Naplouse, Bethléem et Ramallah), j’ai montré comment la patrimonialisation et le développement culturel et touristique sont intégrés dans des stratégies de résilience territoriale. Les acteurs de la fabrique patrimoniale, culturelle et touristique palestinienne cherchent à maintenir et à renforcer la cohésion territoriale menacée par la fragmentation spatiale engendrée par l’occupation et la colonisation israélienne. La patrimonialisation des centres historiques est un moyen d’améliorer les conditions de vie des habitants. Elle est un révélateur des capacités des acteurs palestiniens, soutenus financièrement et techniquement par des acteurs internationaux, à résister aux pressions de l’occupation et à faire face à ses multiples incertitudes et perturbations. Elle a pour finalité la récupération du territoire palestinien par une résistance par l’habiter, qui vise à maintenir les habitants souvent très modestes dans les centres historiques et à en attirer de nouveaux. La mise en valeur du patrimoine vise aussi à participer au développement culturel et touristique de ces quartiers anciens pour donner la possibilité aux Palestiniens d’une nouvelle trajectoire de développement social et économique. Cependant, malgré les efforts déployés pour améliorer le cadre urbain, l’offre touristique et culturelle, et rendre les centres historiques palestiniens plus attractifs, cela n’a pas permis, pour l’instant, de modifier significativement le développement économique des Territoires Palestiniens Occupés. »