Collectif « LA FORGE »

23 novembre 2017 au PAVILLON SAINT SAUVEUR, 99 rue Saint Sauveur à Lille

Proposée par AMITIÉ LILLE NAPLOUSE dans le cadre du

Logo Festival des SolidaritésCONFÉRENCES DE

CHRISTOPHE BATICLE (socio-anthropologue) « L’hospitalité envisagée comme « commun »

et MARIE-CLAUDE QUIGNON (plasticienne)  « Vies en vrac »

tous deux membres du COLLECTIF « LA FORGE » d’Amiens

 « L’hospitalité envisagée comme « commun » par C. Baticle :
« L’hospitalité peut-être appréhendée de multiples manières, mais sur le plan socio-anthropologique il s’agit avant tout d’une disposition culturelle héritée d’une histoire. Autrement dit, faire preuve de cette disposition implique généralement une longue période de solidarités croisées rendues obligatoires du fait des difficultés à subvenir à ses besoins. En effet, et paradoxalement en apparence, des conditions de vie précaires obligent les uns et les autres à se rendre des services dont chacun peut un jour avoir besoin. C’est d’autant plus vrai au Proche Orient, où très longtemps les frontières nationales n’ont pas existé sous la forme que nous leur connaissons aujourd’hui : le trait qui délimite et qui ferme d’une certaine manière. Par ailleurs, la région fut un espace de circulation entre les communautés, où le commerce  impliquait des déplacements réguliers.

Sous cet angle, nous proposons d’envisager l’hospitalité comme un commun immatériel, une manière de faire, gérée collectivement de façon informelle, mais efficace

 « Vies en vrac » par MP Quignon :
Pour moi l’hospitalité, très belle en Palestine, se déroule  »malgré tout », le tout étant ces conditions de vie rendues impossible par la colonisation et ses sévices.
 Je viendrai  avec 3 vidéos de 4mn environ et quelques photos du camps de Qadoura + des photos d’œuvre notamment « les parpaings » traduit en arabe par « unité de béton » : Dans les Camps de réfugiés les constructions provisoires se sont pérennisées. L’extension horizontale est impossible. Les premiers arrivants devenus grands parents habitent le rez-de-chaussée, puis un étage s’est ajouté pour les enfants et encore un troisième (contesté par UNRWA – United Nations Relief and Works Agency)
Construire, reconstruire, préoccupation constante des réfugiés pour vivre « malgré tout », pour nous accueillir, faire résonner ce vieux moule qui servait après la dernière guerre à recycler les ruines en nouveaux matériaux. Les matériaux utilisés ici sont des journaux arabes qui diffusent les nouvelles quotidiennes.
Vidéos :
  -Le mur de Jérusalem à Ramallah vu du bus
 -Le souk d’Hebron, sinistré et grillagé pour se protéger des jets de pierres des colons
 -La photo : une vieille palestinienne qui met sa belle robe pour que je la prenne en photo
Cette présentation s’articulera autour autour de l’expérience, menée depuis fin 2014, par le Collectif La Forge, qui travaille sur les réfugiés palestiniens dans cette région que l’on appelait la Cisjordanie. Dans ce dispositif co-constructif, le Collectif cherche à développer le concept Habiter, notion dont une équipe de recherche amiénoise a fait son thème fédérateur de recherche. Aussi, « un Bord de Monde », pour reprendre l’intitulé du projet de La Forge, consiste à réfléchir sur la mémoire des réfugiés, ainsi que sur les modes de sociabilité, dont l’hospitalité est une des dimensions centrales. »
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